New-York – Peintures

Présentation :

New-York City

« …. Les œuvres de la série New York City, expriment le fourmillement et la trépidation du quartier noir de Harlem. Il y a la recherche, consciente ou non, d’une transposition musicale par le rapport des tonalités et le rythme de la composition. De grands aplats de couleurs sombres, sourdes, conversent avec des couleurs éclatantes parfois  même stridentes. Les contrastes s’opposent à la déclinaison des tons dominants, permettent à la forme ou au thème d’émerger et répondent à la sensation de s’approcher au plus près du réel. Un trait, une tache lumineuse au milieu d’un pan donnent à la fois son centre et son sens à la toile. Certaines zones volontairement surchargées laissent deviner dans leur épaisseur la première couche, révélant ainsi la transparence et la richesse de la matière.
Le mouvement, la violence, se manifestent à chaque instant : de larges coups de pinceau brefs et rapides suggèrent la présence de corps humains.
Un jeu de perpétuelles contradictions, équilibre/perturbation, épaisseur/transparence, retenue/liberté, permet à Jaap Gardenier d’établir une synthèse entre le figuratif et le non figuratif, avec pour seule préoccupation d’être en accord avec lui-même et de trouver dans la respiration de sa peinture l’écho de celle de l’homme. »

Bernadette Clot-Goudard
In Jaap Gardenier, New York City
Médiathèque Miramas /Fos, 1997

Les Peintures

Malgré un tempérament solitaire, Jaap Gardenier éprouve régulièrement la nécessité de voyager pour peindre sur le motif mais également pour s’imprégner d’atmosphères urbaines et se confronter au rythme fébrile de la civilisation.

New York l’attire depuis longtemps. En septembre 1995, il y effectue un premier séjour puis y retourne en mai 1996 pour poursuivre son exploration.

Ce ne sont pas les gratte-ciels qui l’intéressent, mais le quartier de Harlem qui le fascine, avec sa population noire, les contrastes de couleurs, la violence latente qui y règne, la gaité des habitants malgré un contexte de très grande pauvreté et de tragédie. Au milieu des années 90, la gentrification de Harlem n’a pas encore commencé !

De retour en France, dans son atelier, il laisse ses émotions, ses impressions, ses souvenirs surgir et guider ses pinceaux. C’est une vision singulière qu’il exprime et qui restitue l’énergie puissante et trépidante de la ville, loin des clichés habituels. 

Autres support

  • Cf. le lien ci-dessous