J.C. Kerbourc’h

Texte édité dans le journal Combat, 1967.
J.C. Kerbourc’h

« Jaap Gardenier expose à la Galerie Messine, des toiles mouvantes,
où les masses colorées se culbutent, s’enchevêtrent, s’entrecroisent. »

On pense aux rythmes de la mer, par grand vent.

C’est peut-être pourquoi Gardenier, qui est néerlandais est allé chercher son inspiration en Bretagne.
Mais ce qu’aime représenter Gardenier, c’est l’homme.
Le corps humain apparaît souvent dans les toiles, mais il n’est jamais jugé comme un élément étranger aux rythmes de la nature.

C’est une façon de dire qu’il existe de profondes correspondances entre l‘homme, l’arbre, la colline, la mer et le ciel.
C’est une façon de célébrer l’instinct dans ce qu’il y a de plus noble.
C’est parfois violent (on pense alors à Soutine) c’est parfois tendre et intimiste.
C’est une quête passionnée de ce qui se passe derrière les apparences.

Le journal Combat, publié de 1941 à 1974